Les Pèlerins d'Yssel

Les Pèlerins d'Yssel

samedi 3 novembre 2012

Le choix de l'auto-édition.

     Mais pourquoi s'auto-éditer et publier sur le net ?

    Parce qu'il faut bien se lancer un jour et profiter des opportunités que nous offre la vie et les nouvelles technologies. Si l'on ne peut franchir un obstacle, il faut le contourner. Le numérique, c'est l'idéal pour se commencer en tant que jeune auteur.
     Car il ne faut pas se leurrer, lorsque vous n'êtes pas connus, les maisons d'éditions ne dépensent rien pour faire votre promotion. De plus, elles se permettent de modifier votre œuvre sans vous demander votre avis, ne vous fournissent aucun détail clair de vos ventes et des accords passés avec les libraires, et comme elles possèdent votre œuvre, si celle-ci est rachetée, vous ne touchez aucun pourcentage sur la transaction !
    Amazon n'étant qu'un distributeur, je reste maître de mon œuvre et de son prix. Il m'est très simple d'en mettre à jour le contenu, afin de corriger une coquille par exemple. Quant aux aspects juridiques : aucune embrouille, aucune emmerde (pardonnez-moi l'expression), il suffit d'une lettre recommandée pour clore le contrat.

    Avant de savoir tout cela, j'ai quand même essayé de me trouver un éditeur. Après avoir bien protégé mon œuvre, j'ai contacté toutes les maisons d'édition spécialisées dans la fantasy et le médiéval-fantastique en France (sauf une célèbre en qui je n'avais pas... confiance, par rapport notamment à mon expérience lors du Salon du Livre à Paris). J'ai attendu patiemment que les délais de réponses soient écoulés (entre 3 et 6 mois) avant de me lancer en numérique. 
    Sur 15 maisons à qui j'ai envoyé mon manuscrit, j'ai eu 4 réponses : 2 m'ont signalé poliment que mon roman n'était pas dans la veine de ce qu'elles recherchaient actuellement (Ah, bon ? Hum... Bah, au moins elles n'ont pas dit clairement que c'était nul ^^) et 2 autres se sont montrées enthousiastes quant au potentiel commercial de mon œuvre, et m'ont directement envoyé un contrat mais sans garantie de publier la suite de l'histoire, et en plus je devais payer de ma poche entre 3500 et 3800 € pour les frais de couverture, de maquette et de correction (aaaarg !). J'avoue avoir envoyé mon manuscrit à ces 2 maisons-ci par erreur ; si je n'ai pas retenu leur option pour publier mon œuvre, que celle-ci ait attirée l'attention d'un comité d'édition m'a mis du baume au cœur. Mais pas à ce prix ! Je me suis déjà ruinée pour finir ce livre et le diffuser auprès des éditeurs, ça suffit ! 

    Toujours pour des questions financières, j'ai fait mon petit calcul par rapport au revenu qu'apportent les droits d'auteur entre les publication papier (entre 8 et 12%) et numérique (70%). Et bien, si je vends mon roman sur le net au prix du livre de poche papier, je gagne tout de même un peu plus que si le même roman était édité en livre grand format, comme cela se fait toujours lors d'une première édition ! Ainsi, sur Kindle, le lecteur achète mon roman moins cher et je gagne plus ! Incroyable, non ?
   Et maintenant, avec Creatspace d'Amazon, il sera bientôt possible d'obtenir une version imprimée et brochée de mon œuvre ! Tout ce qui me manquait pour conquérir un plus large lectorat de passionnés et de mordus de papier !

    Je remercie Vincent, mon cher et tendre, et Déborah, ma sœur adorée, pour leur enthousiasme et leur soutien sans faille. Je vous aime, tous les deux. Merci !

    J'espère que la lecture de mon roman vous apportera de bonnes choses et que vous serez impatient de lire la suite. Mille bisous et portez-vous bien !

Petit bonus :


    Lorsque j'ai reçu ma seconde réponse "négative", j'avais cette musique dans les oreilles et le refrain "take your chance, you, stupid girl" ainsi que les paroles "what are you waiting for" ont été pour moi une révélation, une véritable synchronisation angélique. Ma décision définitive de publier sur le net a été prise à ce moment-là. Pourquoi attendre en effet ?

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