Suite à l'article intitulé "La Vallée Secrète : un passage vers l'Au-delà", voici un petit topo sur les âmes oubliées du repos éternel.
Lorsqu'un être meurt sur Adir, son âme est attirée par le pouvoir des Gardiennes, les Llawynynes. Leur chant uni l'éclaire et lui permet d'accéder à un état de conscience supérieur. Aucun trépassé ne peut donc nier sa mort, ni rester enchaîné à son ancien environnement. Sans crainte d'être détourné de son chemin, il passe sereinement les Portes de la Vallée Secrète qui se referment alors derrière lui. Ne pouvant plus revenir en arrière, cette âme ne pourra pas hanter les vivants, ni même être conjurée par un mage lunarel ou quelques apprentis invocateurs peu scrupuleux. Ainsi, il n'y a aucun fantôme qui erre à la surface d'Adir. Les vivants n'ont à craindre aucun revenant. Seules les saintes Étoilés brillant au firmament inspirent les mystiques et les futurs saints. Au cœur de la Vallée Secrète, les âmes peuvent librement patienter derrière les Portes que leurs proches les rejoignent, ou bien s'éloigner, s'élever davantage, et continuer sur la voie de leur Existence. Cependant, l'Au-Delà et le monde physique ne sont pas aussi cloisonnés qu'il y parait.
Lorsqu'un être meurt sur Adir, son âme est attirée par le pouvoir des Gardiennes, les Llawynynes. Leur chant uni l'éclaire et lui permet d'accéder à un état de conscience supérieur. Aucun trépassé ne peut donc nier sa mort, ni rester enchaîné à son ancien environnement. Sans crainte d'être détourné de son chemin, il passe sereinement les Portes de la Vallée Secrète qui se referment alors derrière lui. Ne pouvant plus revenir en arrière, cette âme ne pourra pas hanter les vivants, ni même être conjurée par un mage lunarel ou quelques apprentis invocateurs peu scrupuleux. Ainsi, il n'y a aucun fantôme qui erre à la surface d'Adir. Les vivants n'ont à craindre aucun revenant. Seules les saintes Étoilés brillant au firmament inspirent les mystiques et les futurs saints. Au cœur de la Vallée Secrète, les âmes peuvent librement patienter derrière les Portes que leurs proches les rejoignent, ou bien s'éloigner, s'élever davantage, et continuer sur la voie de leur Existence. Cependant, l'Au-Delà et le monde physique ne sont pas aussi cloisonnés qu'il y parait.
Seuls les esprits des elfes qui ont été maudits par le Grand Prêtre d'El ne peuvent accéder à la
Vallée Secrète et au repos éternel qui se trouve derrière les hauts
battants d'obsidienne. Une volonté plus forte que celles des Gardiennes
les contraint à hanter les ruines de leurs anciennes cités. C'est la
colère et la haine qui les empêchent de poursuivre leur chemin dans
l'Au-delà. Tourmentés par l'extinction de leur race par les humains,
gémissant sur leur gloire passée et hurlant vengeance par delà les
siècles, les
spectres dorés agressent quiconque aurait le malheur de les rencontrer.
Ils dévorent l'esprit de leurs victimes et les rendent folles jusqu'à la mort. Ainsi, les elfes damnés
préservent intact les trésors et les secrets de leur grandiose
civilisation. Ils n'ont qu'un désir : reconquérir leurs terres et leur puissance d'antan ! Leur malédiction empoisonne la nature, laquelle engendre alors des aberrations aussi cruelles et assoiffées de sang que leurs créateurs.
Maudits également sont les Silths. Autrefois, ils étaient des âmes éveillées, des saints dont la lumière spirituelle se matérialisait au firmament par le rayonnement d'une étoile. Certains ont déchu par mélancolie, par abandon, par oubli, mais aussi par colère ou par devoir. Callios, l'Etoile de la Mort, est le premier Silth, et de fait, leur souverain . Ces "démons" (au sens littéral du terme : ces entités qui font le lien entre le plan physique et un autre monde supérieur), sont certes damnés mais pas fondamentalement mauvais, car leur damnation n'est pas le fruit d'une faute ou bien d'un rejet de la divinité. Les Silths ne sont clairement pas à leur place dans le monde physique. Leur irruption malheureuse perturbe l'éther et modifie le flux des énergies surnaturelles. Leur présence en nombre est signe de catastrophe et leur contact glacial est mortel. Mais c'est en voulant soulager les êtres vivants de leurs souffrances et de leurs fardeaux qu'hélas ils les tuent. Seules les petites filles peuvent supporter leur aura. On raconte que les Silths leurs confient de grands secrets lors de jeux, mais que tout est oublié lorsque ces enfants deviennent pubères. Si quelques démons rodent la nuit autour des forts isolés de l'Outre-Ezar, à la recherche d'un peu de clarté et de chaleur, plus nombreux sont ceux qui ignorent les vivants et coulent une éternité triste et obscure dans la solitude et le grandiose de site naturels reculés. Ils flottent dans les airs, enveloppés d'ombres et décharnés. Attendent-ils une rédemption ? L'heure de l'ultime Jugement ? Le déclin d'Yssel semble hélas contrarier leur espérance de reconquérir le firmament, poussant quelques spectres plus hardis à s'insinuer dans le destin des mortels...
Comme petit intermède musical à cet article, je vous propose d'écouter "The Way" de Zack Hemsey.
Maudits également sont les Silths. Autrefois, ils étaient des âmes éveillées, des saints dont la lumière spirituelle se matérialisait au firmament par le rayonnement d'une étoile. Certains ont déchu par mélancolie, par abandon, par oubli, mais aussi par colère ou par devoir. Callios, l'Etoile de la Mort, est le premier Silth, et de fait, leur souverain . Ces "démons" (au sens littéral du terme : ces entités qui font le lien entre le plan physique et un autre monde supérieur), sont certes damnés mais pas fondamentalement mauvais, car leur damnation n'est pas le fruit d'une faute ou bien d'un rejet de la divinité. Les Silths ne sont clairement pas à leur place dans le monde physique. Leur irruption malheureuse perturbe l'éther et modifie le flux des énergies surnaturelles. Leur présence en nombre est signe de catastrophe et leur contact glacial est mortel. Mais c'est en voulant soulager les êtres vivants de leurs souffrances et de leurs fardeaux qu'hélas ils les tuent. Seules les petites filles peuvent supporter leur aura. On raconte que les Silths leurs confient de grands secrets lors de jeux, mais que tout est oublié lorsque ces enfants deviennent pubères. Si quelques démons rodent la nuit autour des forts isolés de l'Outre-Ezar, à la recherche d'un peu de clarté et de chaleur, plus nombreux sont ceux qui ignorent les vivants et coulent une éternité triste et obscure dans la solitude et le grandiose de site naturels reculés. Ils flottent dans les airs, enveloppés d'ombres et décharnés. Attendent-ils une rédemption ? L'heure de l'ultime Jugement ? Le déclin d'Yssel semble hélas contrarier leur espérance de reconquérir le firmament, poussant quelques spectres plus hardis à s'insinuer dans le destin des mortels...
Comme petit intermède musical à cet article, je vous propose d'écouter "The Way" de Zack Hemsey.
Ceux et celles que l'on nomme "Priants" sont des gardiens qui, de leur vivant, se sont attachées par serment à un lieu, ou ont été sacrifiés à un endroit symbolique précis, pour en maintenir l'équilibre. L'âme d'un Priant reste donc ancrée à son cadavre momifié, protégé des ravages du temps par la puissance magique et la volonté de son esprit. La plupart de ces gardiens sont bienveillants et solitaires. Ce sont des égides contre le Mal, un rempart contre la malédiction elfique. Ils régulent le flux des énergies terrestres, cosmiques et thaumaturgiques. Ils protègent la faune, la flore et les habitants qui les entourent. On ne les trouve que dans le duché de l'Outre-Ezar, dans les marches de l'est du royaume d'Abhorn. Certains de ces Priants bénéficient d'un culte de la part des humains qui leur rendent hommage ou cherchent à attirer leurs faveurs ; ils sont la source de nombreuses superstitions que l'Eglise d'Yssel cherche à étouffer. Hélas, leur puissance décline et leur aire d'influence décroît lorsqu'ils sont oubliés des vivants. Les terres et les troupeaux deviennent stériles et lentement les territoires se dépeuplent au profit des forts et des cités, dont les maux augmentent. Certains Priants se laissent aussi corrompre par leurs anciens désirs et les rêves de leur gloire disparue. En théorie, ces gardiens sont libres de mettre fin à leur sacerdoce. Cependant, ceux qui ont prêté serment devant leur souverain de rester pour protéger le royaume ne peuvent passer de l'autre côté de la Vallée Secrète sans son royal consentement.
D'autres esprits protecteurs œuvrent encore en dehors de la Vallée Secrète, mêlés aux mortels : les Gardiens du Vide. Ils ne survivent que pour honorer la reine Sans-Nom à travers le sang de ses héritier directs. Choisi parmi les plus valeureux des anciens chevaliers de la Couronne d'Abhorn, ils parcourent les couloirs du palais de Castelclayr lorsque les temps sont incertains. Ces paladins taciturnes à la puissance surhumaine ont été rappelés depuis l'Au-delà grâce à la magie du Dernier Roi Légitime des Elfes, qui seul connaissait le nom secret des Llawynynes. Ils sont tout entier dévoués à la défense de la lignée royale des Clayroy et veillent à ce que jamais n'advienne un nouveau règne du Champion des elfes. On ignore leur nombre exact et leur nom à chacun. Seul le plus ancien d'entre eux est connu des élites : prénommé Morandys, il siège au conclave des Maîtres-Mort, ces obscurs assassins au service du roi. Discrets malgré leur stature imposante, les Gardiens du Vide ne laissent pas de trace dans les esprits les plus faibles ; toute personne issue du commun des mortel et qui en croisera un l'oubliera aussitôt, ne gardant dans le cœur qu'un inexplicable sentiment de peur. Là encore, seul l'ordre d'un prince de sang peut contraindre ces "armures vivantes" à abandonner leur mission éternelle. Celle-ci n'est hélas pas sans douleur. L'arrachement à l'Au-delà et l'enchâssement de leur âme humaine dans d'antiques armures elfiques leur infligent de continuelles souffrances, qu'ils supportent vaillamment grâce à la noblesse de leur cœur.
Jason Chan |
Pour en savoir d'avantage sur ces étonnants personnages et que le monde dans lequel évoluent, n'hésitez pas à vous plonger dans la saga épique des Pèlerins d'Yssel !
Je vous remercie pour votre lecture.
Bonne continuation et à bientôt !
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